G.D.R. Turbulence

           Vous en trouverez ci-après le programme détaillé, ainsi qu'un certain nombre d'informations pratiques concernant le logement et le repas gastronomique du lundi soir.

           En outre, nous vous rappelons que, sur le site Web qui a été créé par Frédéric Moisy,

                                      http://www.fast.u-psud.fr/~turbulence

vous pouvez d'ores et déjà trouver les compte rendu des précédentes journées du GDR Turbulence (et en particulier les fichiers .ps de celles de Bordeaux en 1997 et de Paris en 1998). Mais nous pensons qu'un tel site devrait aussi servir de base à de véritables échanges intéractifs au sein de notre communauté. Par exemple, on pourrait y tenir à jour une liste des thèses qui ont été récemment soutenues dans les domaines touchant notre communauté, avec les titres, dates de soutenance, et noms des personnes à contacter pour avoir le mémoire ou au moins quelques details. Toute idée à ce sujet est bien-sûr, là aussi, la bienvenue !

                 A très bientôt à Marseille,

                                      F. ANSELMET              B. CASTAING              J.F. PINTON

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Programme détaillé des journées

Lundi 13. Début à 10 h 00.                                                                       Animateur - Coordinateur

Modèles, Modèles en couche, Burgers, etc ...                                                            B. Castaing

Repas à 13 h 00.

Tourbillons, rotation et turbulence                                                                               P. Le Gal

Une pause café aura lieu dans le milieu de l'après midi (à une heure qui dépendra de l'avancement des présentations et des discussions, et qui ne marquera pas forcément la fin de la session du début d'après midi)

Table ronde de fin de journée : Nouvelles techniques expérimentales                           U. Frisch

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Mardi 14. Début à 9 h 30.

                  Cette journée sera couplée avec une Journée de Dynamique Non Lineaire, ces journées regroupant, une fois par mois, sur un thème défini, les gens de la région marseillaise impliqués en dynamique non linéaire. Son organisation est donc plus structurée, puisqu'elle comprend, le matin, une conférence générale invitée de 1 heure et deux exposés plus techniques de 20 minutes, qui servent de base de départ pour la suite des présentations qui auront lieu l'après midi sous forme beaucoup plus informelle.

Session du matin(les résumés sont présentés à la fin du programme)    B. Andreotti

Conférence invitée de 1 heure (suivie d'une discussion) :

     Olivier Simonin,Application des méthodes de pdf et de l'équation de Langevin pour les écoulements
                                turbulents réactifs et diphasiques

Pause café.

Exposés de 20 minutes (suivis chacun d'une discussion) :

      Antoine Naert et Philippe Marcq, Description de l'intermittence des fluctuations de vitesse dans un
                               écoulement turbulent par une équation de Langevin

      Alain Noullez, Méthodes Lagrangiennes pour le transport passif

Repas à 13 h 00.

Session de l'après midi                                                                                              J.F. Pinton

Modélisation des pdfs (Fokker-Planck, équation de Langevin, chaines de Markov, etc ...)

Lien avec les descriptions de la cascade et l'intermittence interne.

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Résumés.

           Conférence invitée (1 h 00) de Olivier SIMONIN (IMFT/INPT et EDF/LNH)

       Application des méthodes de pdf et de l'équation de Langevin pour les écoulements
                                            turbulents réactifs et diphasiques

Résumé.        Les approches statistiques en écoulements réactifs et/ou diphasiques (fluide/particules) restent encore aujourd'hui un domaine de recherche avec un grand nombre de questions non-résolues tout en étant souvent la seule alternative pour le calcul de configurations pratiques. Les méthodes de pdf sont utilisées depuis plus de 25 ans dans ces écoulements à physique complexe car elles permettent, en particulier, un traitement "exact" des termes sources fortement non-linéaires de la chimie dans les écoulements réactifs et la prise en compte des interactions particule-particule et particule-turbulence dans les écoulements diphasiques. La fermeture de l'équation de la pdf s'appuie généralement sur une description Lagrangienne de l'incrément de vitesse modélise par une équation de type Langevin. La description statistique à partir des simples pdf de vitesse et de concentration est souvent insuffisante car elle ne contient aucune information sur les échelles caractéristiques locales de longueur (ou de temps) de la turbulence. Mais elle peut être étendue en introduisant des équations de transport sur les pdf jointes des grandeurs locales instantanées (vitesse, température, concentration..) et de leur gradient. Enfin, si en écoulements monophasiques, on évalue parfois les méthodes de pdf à partir de la consistance entre les équations aux moments qui peuvent en être déduites et les équations correspondantes des approches plus conventionnelles (RANS), en écoulements diphasiques, c'est pour l'instant la méthode la plus satisfaisante pour deduire les équations moyennes de la phase dispersée et les fermetures correspondantes.

        Exposés de 20 minutes :

             Antoine NAERT (ENS Lyon) et Philippe MARCQ (IRPHE)

           Description de l'intermittence des fluctuations de vitesse dans un écoulement
           turbulent par une équation de Langevin

Résumé.       L'analyse du signal de vitesse mesuré à l'aide d'un fil chaud dans un écoulement turbulent à nombre de Reynolds élevé montre que l'incrément de vitesse longitudinal v_r = v(x+r)-v(x), peut être décrit à une très bonne approximation comme un processus stochastique Markovien en échelle. Le caractère markovien de v_r est dû à la séparation entre l'échelle de corrélation de la vitesse, et celle de sa dérivée spatiale. Ce processus v_r obéit par conséquent à une équation de Langevin. Les coefficients phénoménologiques de dérive et de diffusion sont calculés à partir du signal de vitesse.Une approximation gaussienne du terme de bruit de l'équation de Langevin permet d'obtenir des expressions analytiques pour les fonctions de structure, en bon accord avec les résultats obtenus par le calcul direct des moments.

               Alain NOULLEZ (Observatoire de Nice)

            Méthodes Lagrangiennes pour le transport passif

Résumé.      Le problème du transport d'une quantité passive par un champ de vitesse turbulent se simplifie énormément si l'on se place du point de vue lagrangien. En effet, dans la limite de diffusivité nulle, la valeur en un point de la quantité transportée apparaît simplement comme l'intégrale de l'injection de cette grandeur le long des trajectoires lagrangiennes. Ce résultat se généralise au cas des diffusivités non nulles en introduisant un "bruit moléculaire" sur les trajectoires qui reproduit l'effet de la diffusion. Cet dernier point est particulièrement important pour reproduire également l'effet d'"éclatement" de points initialement coincidents qui se produit si le champ de vitesse advectant n'est pas différentiable, et ce, même dans la limite de diffusivité nulle. Je montrerai que le formalisme lagrangien peut également être vu comme une méthode numérique qui permet d'obtenir les fonctions de structure d'ordre p du champ transporté comme des combinaisons linéaires de fonctions de corrélation à p points du champ évaluées pour des configurations différentes des points. Ces combinaisons ont la propriété d'annuler dans les fonctions de structure les contributions dominantes prévues par l'analyse dimensionnelle, ce qui fournit une nouvelle perspective sur les liens entre l'intermittence, les "modes zéro" et la géométrie. Les résultats obtenus par cette méthode numérique dans le cas particulier du modèle de Kraichan, et leur possible généralisation au cas de la "vraie turbulence", seront également présentés.

Logement

                 Des chambres en assez grand nombre ont été pré-réservées (nuits du 12/13 et du 13/14) à l'Hôtel ETAP, situé tout près du Vieux-Port. Cet hôtel propose des chambres au prix de 215 FF (petit déjeuner non inclus), le prix étant le même pour 1, 2 ou 3 personnes. Vous êtes donc invités à contacter directement cet hôtel

                                 ETAP Hôtel        Tel : 04 91 54 73 73 - Fax : 04 91 54 77 77

le plus rapidement possible, en mentionnant M. Anselmet - CNRS, pour réserver votre propre chambre, en indiquant si vous préférez y être seul ou partager celle-ci pour en diminuer le coût (le choix est libre). Le plus tôt sera le mieux bien-sûr !!

                  Le remboursement des frais de mission par le CNRS via le GDR Turbulence se fera sur les mêmes bases que précédemment, par l'intermédiaire du CRTBT et de B. Castaing et A. Mazet.

                  Les deux repas de midi (13 et 14) seront pris ensemble dans la cantine nous servant de cantine CNRS à St Charles. Les tickets (30 FF incluant le repas et le café/thé) vous seront vendus sur place le lundi matin au café d'accueil et pendant les pauses qui suivront.

Repas du lundi 13 au soir

                   Un repas gastronomique est organisé au Restaurant LES ECHEVINS, situé près du Vieux Port, à deux pas de l'Hôtel ETAP. Ce restaurant a une note de 14 dans le Guide Gault et Millau. Il nous propose un repas autour d'un gratin de fruits de mer et du poisson pour 250 FF tout compris (fromage et dessert, vin et cafe inclus).

                   Afin de préciser le nombre exact de convives (et donc de couverts à réserver), il est impératif que chacun me donne son intention ferme de participer à ce repas.